Cher parent, bienvenue à toi dans ce nouvel article dédié à la position que peuvent avoir les enfant dans une fratrie.
En tant que coach en parentalité positive, on m’a souvent posé la question quelle était la place du cadet dans une fratrie ?
Aujourd’hui, j’ai décidé de te donner un maximum d’outils sur la place qu’occupe CHACUN de tes enfants.
Que peuvent-ils ressentir à la place qu’ils occupent ?
Lorsque nous faisons le choix de devenir parent nous sommes excités à l’idée d’accueillir notre premier enfant.
Les vêtements, poussette, couches, lit, commode, table à langer, balancelle, porte bébé… nos mini loups sont équipés commet Paris HILTON et sa garde-robe …
On est d’accord sur ce point, pour le premier enfant, rien est compté !!!!
On le prend en photo 100 fois par minute, il est notre mannequin au quotidien.
Il est notre passe vers la parentalité !
Puis vient le deuxième Kinder surprise lol, j’aime trop les appeler comme ça parce que chaque enfant est une surprise !!!
Et manque de bol, s’il est du même sexe que le premier, il/elle va prendre tout ce qui appartenait au premier(e) !!
Ses vêtements, sa poussette, son lit, ses chaussures, heureusement qu’on ne garde pas les couches mdr !!!
Quoi que… il existe des couches lavables.
Mine de rien, le deuxième, il est minimaliste dès sa naissance sans le vouloir !!!
En bref, le deuxième devient le plus petit et est positionné en dernière place.
Pour le moment tout va bien pour lui !!!
Mais lorsque Kinder surprise 3 arrive, là tout change !!!!
On est dans le minimalisme mais on se trouve des excuses comme “oui mais je ne vais pas lui mettre les vêtements de son grand frère qui datent de 2010 alors qu’on est en 2020!!! Faut pas abuser non plus !!!” lol
Pour info kinder surprise 2 lui est né 6 ans après le premier, tu vois ou je veux en venir ?
A moins que le premier soit un garçon, la deuxième une fille et le troisième est un garçon.
A ce moment-là, elle y échappe (robe et collant obligé !!), j’ai l’impression d’écrire des devinettes lol !
Plus sérieusement …
En bref, tu constateras que inconsciemment le cadet, à ses particularités par rapport à l’ainé et au benjamin.
L’objectif en parentalité positive n’est pas de te faire culpabiliser, mais plutôt de te donner des clefs pour donner la place dont chacun a besoin. Qu’il soit le plus grand, l’enfant du milieu ou le plus petit, chacun de tes enfants est unique.
J’ai aussi 3 kinder, et comme chaque parent imparfait, j’ai commis certaines maladresses vis à vis de ma cadette. Aujourd’hui j’ai appris à donner à chacun de mes enfants la place qu’il faut en fonction de leurs besoins et non en fonction de l’ordre dans lequel ils sont arrivés.
Et c’est un réel plaisir…
Revenons-en à nos moutons !
Notre attention est grande pour le premier qui est au yeux des parents, dans certaines familles “l’héritier” l’exemple à suivre, celui qui marche sur les pas du père.
Et si c’est une fille c’est l’image de sa mère. Nous sommes très attentif à son évolution, c’est LA NOUVEAUTE !!!
C’est eux qui nous font entendre le premier « papa, maman »
Trop occupé à éduquer le premier et trop attentionné à profiter de notre parentalité du petit dernier, nous négligeons les cadets.
Ils sont souvent observateur, et ils font les médiateurs entre l’aîné et le benjamin. Ou encore entre les parents et les frères et sœurs.
Grâce au petit dernier, nous avons tendance à ne pas reproduire le même comportement qu’avec les deux premiers.
Le cadet c’est l’enfant parfois, “oublié”, “négligé”, “complexé”, etc …
Est-ce vraiment vrai ?
OU est-ce que c’est notre manque d’attention qui fait que nous lui avons collé cette étiquette ?
C’est ce que nous allons voir à présent cher parent bienveillant !
Comment donner à TOUS nos enfants la place qu’ils ont besoin ?
Comment accorder à l’enfant du milieu sa place, sans se sentir à l’écart, exclu ou encore négligé ?
Le cadet peut parfois avoir du mal à trouver sa place.
Il est bercé entre l’envie d’être aussi grand que le premier, et se retrouve complexé de ne pas faire aussi bien que lui et donc de ne pas satisfaire ses parents.
Il ressent souvent ne pas recevoir la même attention de la part de ses parents, que pour le benjamin.
Valsé entre les deux, il cherche souvent sa place, et l’attention de tout le monde.
Mais cela peut varier en fonction de l’âge d’écart qu’il peut y avoir et leur sexes.
Voici deux de figures :
1 : Si c’est un garçon qui n’est entouré que de filles ou l’inverse, et qu’il a beaucoup d’années d’écart, ça lui permet d’avoir une place particulière qui le laisse pensé qu’il est bien protégé.
2 : Si l’enfant a un écart de 2 ans entre son frère ou sa sœur ainé et 2 ans avec son frère ou sa sœur benjamin(e), il se sentira en rivalité et c’est la jalousie qui prendra place.
Comment accorder à l’aîné l’attention qu’il faut sans trop en faire ?
L’aîné peut se sentir vite important et supérieur par rapport au cadet et au benjamin.
L’aîné connaît très bien sa place, il est en haut du podium et doit veiller à la garder.
Le surplus d’attention, à trop vouloir sa réussite, à compter sur lui, à le prendre comme exemple, peut parfois le basculer dans deux situations :
1 : il peut se mettre en position de rivalité constante avec ses frères et sœurs plus petits.
Il aura du mal à accepter les reproches et voudra toujours exceller pour avoir plus que les autres.
2 : il peut ressentir une pression sur les épaules, à force de le mettre en avant pour devenir l’exemple.
Cette situation peut vite lui peser, et il ne sera plus quelles sont ses besoins. Il craindra l’échec par peur de décevoir ses parents.
Comment nous comporter avec le benjamin sans lui faire ressentir qu’il est une exception ?
Le benjamin, haa le chouchou, le bébé qu’on ne voudrait jamais voir grandir.
Et d’ailleurs nous ne le laissons pas grandir !!! lol
Les câlins, les bisous, les “touche à ton petite frère et tu verras !!!” 😂.
Le benjamin lui, veut grandir vite, et pas comme n’importe qui, plutôt comme son frère ou sa sœur aîné.
Il a tendance à vouloir sauter son âge de plusieurs années : dans sa façon de communiquer, les jouets avec lesquels ils jouent, son langage, et surtout la confiance en lui.
Il peut parfois être jaloux de ne pas avoir les mêmes choses que son aîné, car il se compare à lui et non au cadet !!
Le cadet est pour lui le protecteur, son sauveur des griffes de l’aîné !! 😂
Tu viens d’avoir une idée de la place qu’occupe chacun de tes enfants, et ce qu’il peuvent ressentir les uns envers les autres.
Les tensions peuvent être souvent très fortes (surtout si ce sont toutes des filles ou tous des garçons)!!!
Et pour que toi, tu puisses leur donner leur place selon leur âge et non selon l’ordre d’arrivée, tu vas avoir besoin des bonnes clefs pour apaiser leur sentiment.
Comment ?
En leur accordant l’attention qu’il faut selon leur BESOIN.
STOP au cliché, tant répandu depuis des générations, sur la place de l’aîné, du cadet, et du benjamin.
A présent, laisse ton amour de parent s’exprimer, en voyant en chacun d’eux, la valeur qu’ils ont à tes yeux.
Mets en avant leurs qualités et leurs compétences dans tous les domaines.
Rappel leur à quel point ils sont unique à tes yeux mais différents du monde entier, pas uniquement entre frère et sœurs.
1 : Utilise les phrases valorisantes : “tu as du talent dans ce domaine et j’en apprends beaucoup avec toi”, et laisse de côté les propos comparatifs : “si tu n’y arrives pas, appelle ton grand frère, lui il arrive à manipuler mieux cet outil”!
2 : Communique avec des mots encourageants : “tu vas y arriver, je crois en toi, tu en es capable”.
Bannis les propos décourageants : “laisse tomber, tu n’y arriveras pas tu es trop petite pour ça!”
3 : Passe des moments privilèges : “les enfants, j’aime passer du temps avec chacun d’entre vous, ça me permet d’apprécier à la fois vos différences et vos qualités qui sont uniques à mes yeux.
Aujourd’hui je commence avec qui ?
Une petite balade au parc ça te dis ?
Qui est partant pour ce moment ? »
De cette façon, en proposant une sortie en particulier, ça va déjà te donner une idée de ce que l’enfant apprécie.
Si tu avais proposé un moment à vélo ça aurait été un autre enfant etc.
S’adapter en fonction DES BESOINS !!
4: Crée de la complicité entre eux : “le garage a grandement besoin de respirer, et j’ai besoin de mon équipe d’enfant et leurs forces pour le rafraichir un peu.
Vous vous mettez d’accord sur qui fait quoi!
J’ai confiance en vous”.
Oublie le fait de confier cette tâche seulement à l’aîné ou l’enfant qui aime bricoler …
Tu n’as nul besoin de tous ces clichés.
5 : Tirer les avantages de la place qu’ils occupent : certes tu as fait le choix d’avoir X nombre d’enfant, mais le fait qu’il soit le plus grand, le plus petit ou le milieu, peut être un avantage dans certaines situations.
L’aîné peut aller acheter le pain chez le boulanger du coin…
Le benjamin peut t’aider à récupérer un objet dans un endroit étroit ou ni toi ni les plus grands passent, lol!..
L’enfant du milieu, généralement autonome peut t’avancer sur certaines tâches quotidiennes.
Il n’y a donc pas de règles en matière de fratrie.
C’est les parents qui positionnent leurs enfants dans ces rôles depuis leur naissance jusqu’à l’âge adulte.
Et pourtant on dit que nous les aimons tous de la même façon.
« Le bonheur ne tient pas au nombre d’enfant que nous avons.
La joie se trouve dans l’attention que nous portons à chacun d’eux.
Pose toi les bonnes questions sur tes propres souhaits et transmets à tes enfants ce qui t’a motivé à devenir parent.
De cette façon, chacun pourra comprendre les avantages de la place qu’il occupe plutôt que les inconvénients »
Si tu as besoin d’en savoir un peu plus n’hésite pas à cliquer ici
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A bientôt.
Meriem
