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Comment éviter de dire oui par culpabilité !

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Cher parent, bienvenue à toi dans la suite de ma série consacrée aux erreurs que nous pouvons commettre avec nos enfants.

Dans cette série, je vais t’aider à être un parent bienveillant tout en restant ferme !

Dans les précédents articles nous avons abordé le sujet de la confiance en soi, et de la sociabilité et des enfants surprotégés.

Aujourd’hui, j’ai souhaité aborder le sujet « dire oui à tout  par culpabilité ».

 

Quelles sont les raisons qui poussent le parent à dire oui par culpabilité ?

Le trop-plein d’émotions, l’excès de notre comportement et la mauvaise gestion de nos propres émotions.

 

Tout cela nous encourage parfois à nous comporter avec maladresse face à nos enfants.

Il nous est tous arrivé de : 

👉 punir son enfant alors que nous étions simplement trop fatigué.

👉 crier et hurler sur son enfant qui vient de renverser son verre par maladresse.

👉 tirer ou pousser notre enfant car il nous gêne le passage.

👉 priver son enfant de dessert car il a eu une mauvaise note.

👉 confisquer son jouet préféré car il n’écoute pas les ordres de maman ou papa. 

👉 remettre la faute sur l’enfant parce que nous sommes en colère 

👉 etc… 

 

Et après tout ça nous finissons par dire « OUI », car cette culpabilité revient à la charge et nous souffle à l’oreille :

«  tu as été dur envers ton enfant… »

Ton comportement était excessif, car tu savais que le problème venais de toi mais tu n’as pas su gérer tes émotions débordantes »!! 😂

Oui je la connais bien cette petite voix de culpabilité, je l’ai entendu moi aussi … 😉

Il n’est pas évident de contrôler ses émotions et de les gérer de manière régulière. 

Mais il est possible de faire un travail sur soi même.

Apprendre à gérer ce bocal rempli non seulement d’émotions fortes mais également de culpabilité. 

La culpabilité est en quelque sorte la sonnette d’alarme qui nous indique, que nous avons été excessif dans notre comportement.

Aujourd’hui je vais te donner quelques clés qui vont te permettre de te détacher de cette culpabilité.

Tu vas apprendre à gérer tes propres émotions.

Il faut savoir que dans une approche éducative bienveillante et positive, culpabilité ne rime pas avec fermeté.
C’est en étant ferme que tu vas pouvoir t’aider à ne plus culpabiliser.

 

 

Voici pour toi quelques clefs essentiels pour STOPPER ta culpabilité : 

🗝 gérée tes émotions : faire un travail sur la gestion de tes émotions (colère, frustration, fatigue, tristesse, stress, …).

Pour ça il suffit de prendre du temps pour soi et souffler pour éviter de décharger tout ça sur tes enfants.

 

🗝 t’organiser : organise toi de sorte à passer des moments de partage avec tes enfants.
En te dégageant du temps de détente (sieste, lecture, coiffeuse, soins, sport, …) tu apprécieras passer du temps avec tes enfants.

 

🗝 sois ferme : pas de besoin de punir ni de hurler, ta posture doit être sincère et ferme « je vois trop de vêtements jetés au sol ! J’aimerais qu’ils soient rangés avant de passer à table »

Si jamais, l’enfant n’a quand même pas rangé ses vêtements alors que c’est l’heure du repas, tu peux lui dire :

« je t’avais laissé le choix de ranger tes vêtements avant de passer à table.
C’est l’heure du repas, tu viendras à table que lorsque tout sera rangé ».

Fermeté est le mot clef d’une relation positive et sans culpabilité.
A ton enfant d’assumer ses responsabilité et ce, dès le plus jeune âge.

 

🗝 complicité familiale : fait participer tous les membres de la famille !!!

Petits et grands.

Une famille est composée de parents et d’enfants, alors tout le monde y met la main.

C’est à toi de mettre en place des rituels, repères, plannings (lessive, lave vaisselle, repas, aspirateur, …).

Les tâches doivent être partagées entre tous.
De la sorte, tu seras beaucoup moins débordée et en « surtension » lol 😂 

 

🗝 autonomie : enseigne à ton enfant à effectuer des choses seul (ranger après une activité peinture, faire son lit, plier ses vêtements, passer un coup d’aspirateur, nettoyer la poussière de son bureau, …).

Toutes ces petites tâches au quotidien vont lui permettre d’être plus autonome.

Tu gagneras en énergie et en culpabilité 😉

Lâche prise et sois bienveillant(e) et ferme!!!
Crier, punir, hurler, confisquer ne sont pas les bonnes définitions de la fermeté.

C’est pour cette raison que nous finissons par culpabiliser. Nous sommes conscients que ce n’était pas la solution, mais nous le reproduisons encore et encore, jusqu’à finir par perdre confiance en nous.

 

La fermeté évite la culpabilité.

Chacun y gagne le respect de l’autre.
Le respect mutuel s’établit par la fermeté gérée par des repères et un cadre bienveillant.

 

Si cet article t’as été utile, n’hésites pas à commenter.

 

Je te retrouve dans le prochain article où nous aborderons « comment éviter d’éduquer avec son vécu »

 

Je te laisse profiter des 3 méthodes ici, qui te permettrons de redonner du souffle dans ta vie de parent débordé (e).

 

Si tu te poses beaucoup de question sur ton approche, et tu veux avoir des réponses claires, je t’invite à cliquer ici pour profiter de mon offre bilan découverte offert : 1 heure d’échange ensemble pour savoir où tu en es aujourd’hui.

 

À  très bientôt

 

Meriem

Coach et formatrice en éducation positive et ferme.

CategoriesBientraitance

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