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Comment éviter de crier et de punir mes enfants ?

 

Parfois nos enfants nous mettent dans une colère que nous avons du mal à nous contrôler.

 

Notre première réaction en général est : je crie et je punis !!!!

 

J’ai déjà mal aux oreilles juste en écrivant !! Lol 

Et j’avoue qu’il m’est déjà arrivé de me transformer en gorille !!! Loool 😂 Imagine la scène !!!

 

Je confirme qu’il est très difficile de remarquer « la bêtise » que ton enfant vient de faire et de dire : 

« zen, c’est rien du tout, tu viens  de déchirer le papier peint flambant neuf que je viens de poser » !! 

« hoooo, tu viens de dessiner sur le mur, tu es un super artiste !!! »

ou encore 

« Génial, tu viens de casser l’outil qui sert de bricolage à papa !! »

 

On est d’accord, impossible de réagir comme ça, c’est normal, sous le coup de la surprise, d’une part :

– quand la colère monte, ton cerveau va produire une hormone de stress : la cortisol.
C’est précisément à cet instant là que tu deviens incontrôlable.

1: tu ne peux plus réfléchir, donc tu cries ou tu hurles.

2 : des mots humiliants et culpabilisants sortent à toute vitesse. 

3 : et en guise de bouquet final, tu finis par punir, confisquer ou faire des menaces et du chantage.

Une éducation stressante accentue la sécrétion de cortisol.

 

Plus tu es stressé (e), plus tu vas charger ton cerveau de cortisol et plus tu vas te retrouver dans ce cercle sans fin de conflits quotidiens.

 

Cette hormone de stress rétrécit le cerveau de l’enfant et l’empêche de se developer à un rythme soutenu.

 

Les punitions sont le premier recours à la facilité, en croyant que cela donne fin à « la bêtise » commise par l’enfant.

 

Mais selon toi, l’enfant commet-il ces « bêtises » intentionnellement ? 

Penses tu qu’il est vraiment conscient de ce qu’il fait au point de mériter tout cet acharnement ? 

 

La réponse est, bien sûr que non !!!

 

L’enfant n’a pas la capacité de réfléchir logiquement ou raisonnablement avant l’âge adulte, qui est différent selon chaque individu.
Pourquoi ?

 

Selon une étude menée par des neurologues de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), les humains ne deviennent complètement adultes que vers l’âge de 30 ans. 

D’après le Professeur Peter Jones, on ne peut pas passer de l’enfance à l’âge adulte. 

L’être humain suit un chemin, une trajectoire, il s’agit pour lui d’une « transition bien plus nuancée qui s’étend sur plus de 3 décennies ».

 

Voilà ou je voulais en venir après cette petite information !!!

 

Non, je n’ai fais aucune étude en neurosciences !!
Mais j’aime beaucoup m’informer sur tous les sujets qui touchent de près ou de loin les enfants…

 

Cette spirale infernale entre parent et enfant que je vais nommer : l’éducation Cortisol, est une  approche axée de façon répétitive sur :

Les punitions 

La violence physique (fessée)

Les cris

Les humiliations verbales et physiques 

Le chantage et les menaces 

 

À présent, nous allons passer à la méthode qui t’éloigne de cette façon de communiquer avec ton enfant, lorsque tu découvres ses chefs d’œuvres surprises !!!!

 

À l’inverse de la cortisol, l’hormone du bonheur est l’ocytocine.

 

Pour éviter de crier, punir et faire culpabiliser l’enfant, tu vas devoir utiliser des méthodes plus douces.

 

En mettant en pratique des outils « magiques », tu n’auras plus besoin de te casser la voix pour punir ton enfant et le faire sortir deux minutes plus tard de sa « prison punition »!!!.

Sans avoir obtenu un grand résultat, mis à part t’être épuisé(e) physiquement bien évidement !!!!

 

Cette approche, plus empathique je vais la nommer, l’éducation ocytocine, axée de façon répétitive sur : 

L’empathie

L’explication

La valorisation et l’encouragement 

Le respect mutuel 

La tendresse …

Lorsque le cerveau sécrète un maximum d’ocytocine, le cerveau de l’enfant grossit, ce qui veut dire qu’il a de la place pour plus de connexions entre les neurones, ce qui est bénéfique pour l’enfant et son épanouissement.

 

Si tu respectes ton enfant face à certaines situations et que tu arrives à contrôler tes émotions, ton enfant apprendra par cet acte là, le respect envers toi et envers toutes autres personnes.

 

En ayant une attitude douce et calme, tu arroses ton petit loulou de patience et de bienveillance.

Lorsqu’il est dur de contrôler cette remonter de colère, pose toi les questions suivantes :

 

Pourquoi crier, lorsque je peux parler ? 

Pourquoi punir lorsque je peux expliquer les faits ?

Pour humilier lorsque je peux valoriser avec des mots ?

Pourquoi frapper lorsque je peux attendrir ?

Pourquoi faire culpabiliser alors que je peux encourager ?

 

Lorsque tu pourras répondre à toutes ces questions, tu pourras débuter ton chemin vers la bienveillance pas à pas. Tu pourras par la même occasion commencer à te contrôler face à certaines tensions.

 

Tu verras, tu seras fièr(e) de toi et de la capacité de l’être humain à pouvoir s’améliorer grâce à de petites informations.

 

Pour finir cet article, je vais te lancer un défi (c’est un outil que je t’offre gratuitement).

J’ai décidé de piocher dans mon coffre fort !

Après avoir lu et compris quels sont les bénéfices et les inconvénients des deux hormones (cortisol pour le stress et ocytocine pour le bonheur), je te demande à présent de mettre en pratique la situation suivante comme un parent bienveillant (e) :


1) Lorsque tu es face à une situation colérique habituelle ou nouvelle, avant de t’en prendre à ton enfant, tu vas d’abord :

-respirer 

-souffler

-changer d’endroit

-faire autre chose dans la mesure du possible, si ce n’est pas le cas alors assieds toi.

-Surtout ne pas t’adresser à ton enfant avant d’avoir évacué toute l’air qui gonfle tes poumons qui va sécréter de la cortisol.


2) Tu te mets face à ton enfant ou à sa hauteur (tout dépend de l’âge).

Tu parles avec lui en décrivant le problème calmement et tu exprimes naturellement ce que tu ressens comme si tu t’adressais à une personne de ton âge (amie, sœurs, frère…) :

« Je vois que tu aimes dessiner avec tes stylos et tes crayons de couleurs sur les murs que papa vient de peindre.

Je suis triste et en colère car je vais devoir tout repeindre, et ça va me demander beaucoup d’efforts.
Tu en penses quoi toi ? »


3) Laisse ton enfant s’exprimer à son tour et tu verras comment il réagit.

 

4) Maintenant, demande lui si il a une solution à te proposer, qui te convienne et qui lui convienne afin que cela ne se reproduise plus :

« as-tu une solution à me proposer pour éviter que tu redessines sur les murs ?»


5) Si l’enfant trouve une solution qui vous conviennent tous les 2, alors le problème est réglé.

Dans le cas contraire, tu peux proposer une solution en accueillant ses sentiments : « je remarque que tu aimes beaucoup dessiner.

Qu’est ce que tu en penses si on prenait le temps d’aller acheter des grandes feuilles de dessin et de mettre tout ton talent sur ces feuilles plutôt que les murs ?»

 

Notre manque de patience et une surdose de cortisol peuvent nous faire perdre nos moyens face aux « bêtises » de nos loulous.

Cet outil t’aidera à y faire face avec plus de calme et de sérénité.

N’hésite pas à me faire part de ton expérience !

 

Ma première réaction, lorsque j’ai découvert cet outil, était : « ok d’accord !! C’est pas wahou !! Je vais le faire normal, pas de soucis !! » 

 

Mise en garde :

Mais, car il y a un mais,… cet outil va te demander enooooooooormément d’efforts pour pouvoir te mettre naturellement dans cet état d’esprit.

Ça sera d’autant plus le cas si tu appliques habituellement une éducation autoritaire !!!!

 

Au moment ou je devais mettre en pratique cette approche j’étais, comment dire : TOTALEMENT TIMIDE. Je n’arrivais pas à mettre de mot là où il fallait.
Mais en essayant encore et encore, et en voyant les bénéfices que cela avait sur moi et mes enfants, il n’y avait pas de doutes, j’étais tellement apaisée que ça devenait naturel pour moi.

 

En attendant ton avis au sujet de ce premier outil, je te laisse télécharger cette fiche, (clique ici) 

À garder sous la main précieusement pour t’aider à ne plus avoir recours aux cris et à la punition.

 

Je reste, comme toujours, disponible par mail.

 

À bientôt 

 

Meriem 

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