Cher parent, bienvenue à toi dans ce nouvel article où nous allons parler des parents trop protecteurs qui couvent trop les enfants.
Dans les précédents articles, nous avons abordé le sujet de la confiance en soi, et de la sociabilité.
Ces articles vont t’aider à devenir un parent bienveillant et surtout ferme.
Surprotéger son enfant et le couver, le conduit à grandir avec crainte, frustration, l’empêche d’entreprendre les choses de la vie avec confiance.
Protéger son enfant et lui faire ressentir qu’il est en sécurité, est un besoin essentiel dans sa construction et son développement.
Mais la surprotection peut freiner ce processus.
Ça ne va pas non plus forcément dans le sens d’une éducation positive et ferme.
Nous allons voir pourquoi.
Notre rôle est d’accompagner nos enfants vers l’âge adulte, pour devenir autonome et responsable… tout en ayant confiance en eux.
Certains parents empêchent leurs enfants de se construire, inconsciemment en les surprotégeant.
Le fait de couver et de surprotéger son enfant l’empêche d’entreprendre, de faire des choix, de découvrir, de faire tout ce qu’un adulte autonome et responsable doit accomplir.
Lorsque nous abordons le sujet de la surprotection parentale, nous parlons de :
👉 prendre des décisions à sa place
👉 répondre au sein d’un groupe à sa place
👉 l’éduquer avec nos peurs
👉 intervenir pour résoudre un problème propre à lui (même lorsqu’il n’est pas en danger !!)
👉 faire tout à sa place (lui plier, ranger ses vêtements, lui servir à manger, …)
👉 l’empêcher d’avoir des activités extra scolaires
👉 etc…
La surprotection parental étouffe l’enfant, le rend malheureux, incapable d’accomplir toute nouvelle chose.
Transmettre ses propres peurs par notre expérience ou notre vécu, est triste et dur pour l’enfant qui va se construire à travers les sentiments et les besoins de ses parents.
Pour éviter de reproduire ce schéma auprès de nos enfants, il existe des solutions.
Comment un enfant peut-il devenir une personne différente et unique s’il est éduqué par le vécu ou l’expérience de son parent ?
Cher parent, si tu souhaites ne pas reproduire cette approche, et être rassuré (e), confiant(e), et sortir de cette charge émotionnelle, je t’invite à prendre connaissance de ces clefs.
Elle te permettront d’être au plus de près de ton enfant sans pour autant l’étouffer 😉 :
🗝 ai confiance en toi : fais un bilan sur ton vécu, tes expériences et parles en à une personne qui peut t’aider à te détacher de ce trop plein de frustration.
🗝 détache toi de ton enfant si tu es colère : accorde toi du temps hors du foyer et délégue à ton conjoint (e) si possible.
🗝 tes peurs ne lui appartiennent pas : si tu as une crainte en particulier, il est primordial de travailler sur tes peurs et éviter de les transmettre.
🗝 affronte tes peurs et tes angoisses : accorde à ton enfant la possibilité d’entreprendre quelque chose seul (faire la cuisine seul, faire une activité extra scolaire, …)
🗝 fais lui confiance : c’est impressionnant à quel point nos enfants sont capable d’accomplir des tas de chose sans notre aide.
🗝 soyez complices : si tu es envahi par la peur, propose à ton enfant de faire des choses qui t’aideront à sortir de cette frustration chronique, tu serais étonné de voir à quel point ils sont de bons enseignants !
🗝 respecte son développement : laisse le tomber ( au sens tomber au sol…), c’est de cette façon qu’il se relèvera.
Laisse le se faire mal c’est comme ça qu’il apprendra à gérer ses émotions.
Laisse le échouer, même devant les gens, c’est de cette façon qu’il apprendra à affronter les regards des autres et ne pas en tenir compte, …
En appliquant ces clefs, tu feras un grand pas dans ta parentalité bienveillante tout en restant ferme.
Notre rôle est de protéger nos enfants, grâce à des repères, un cadre, de l’affection et de l’amour.
Se sentir en sécurité est essentiel à l’enfant et sa construction, mais la surprotection est contraire à l’approche d’une éducation positive et bienveillante.
J’espère que cet article te sera utile.
N’hésites pas à me faire un commentaire ou à partager ton avis sur ce sujet.
Je te retrouve dans le prochain article, toujours dédié aux erreurs parfois commises par les parents.
Nous verrons « comment éviter de dire oui par culpabilité ».
Je te laisse profiter des 3 méthodes ici, qui te permettrons de redonner du souffle dans ta vie de parent débordé (e).
Si tu te poses beaucoup de question sur ton approche, et tu veux avoir des réponses claires, je t’invite à cliquer ici pour profiter de mon offre bilan découverte offert : 1 heure d’échange ensemble pour savoir où tu en es aujourd’hui.
À très bientôt
Meriem
Coach et formatrice en éducation positive et ferme.
