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Les fratries, on en parle ?

 

Qui a plusieurs enfants, et n’a jamais connu ça : 👇

 

Maman il m’a poussé !!
Papa c’est lui qui a commencé !!
Maman il a pris mes affaires !!
Maaaaaaaaman, elle n’arrête pas de venir me déranger dans ma chambre !!
Paaaaaaaapa, dis lui qu’il me rend mon « popite » !!
Maman regarde comme elle me parle, dis lui de me parler correctement !!
J’ai pas envie d’être à côté de toi change de place, maman dis lui !!

 

Mon petit nez me dit qu’il y en a pas beaucoup qui lèvent la main 🤚 lol 😂

 

Dur dur parfois de rester un parent bienveillant et d’apporter une éducation positive dans ces cas là !

 

Sérieusement, si on nous avait dit qu’en devenant parent, nous allions devenir avocat, honnêtement je n’aurais peut-être pas signé !!! Lol 😂 

 

Alors oui un avocat est connu pour être juste, défendre le bien et être bien payé…bref l’avocat quoi 🙄… ok mais là il s’agit d’être juste, de défendre la victime et de punir le coupable avec nos enfants !!!!!! 🤔

 

IMPOSSIBLE !! Donc j’abandonne le métier d’avocat pour ma part !! 

 

Plus sérieusement 

 

Tu as sûrement dû le constater dans ton quotidien, la relation entre frère et sœurs n’est pas vraiment une partie de plaisir.
Et je dirai même que c’est la relation la plus compliquée au sein d’une famille. 

 

Nous sommes constamment appelés :

– pour défendre l’un ou l’autre
– pour accuser l’un ou l’autre
– ou pour punir l’un ou l’autre …,

mais en réalité, se sont tous nos enfants !! 

Souvent, nous arrivons sous les feux des crises et nous prenons la défense de l’un, nous accusons l’autre.

Nous trouvons des excuses pour les plus petits et nous blâmons les plus grands !!!

 

Nous arbitrons selon l’âge ou le sexe de l’enfant :

« je suis plus petit alors j’ai droit de… »,
ou encore « je suis le plus grand alors je peux me permettre de … »
ou pire « je suis le garçon, j’ai la chance de … », « je suis la fille j’ai l’avantage de …. »

 

Et c’est comme ça malheureusement, que nous collons des personnages à nos enfants qui ne leurs appartiennent pas. Nous les comparons, nous leur donnons le rôle d’un adulte :

  • Tu es la plus grande, tu es l’exemple !
  • Tu fais tout de travers, prends plutôt exemple sur ton frère.
  • Tout le monde s’est brossé les dents, sauf toi, prends exemple sur eux
  • Et voilà toujours le même pour plomber la soirée …
  • Ta sœur à rangé sa chambre en deux minute et toi toujours au même au point …
  • Etc…

 

 

Et oui, toutes ces phrases sont blessantes et tristes, et nous les avons toutes et tous utilisé au moins une fois.

Par maladresse, nous défendons l’un et accusons l’autre, et c’est de cette façon que nous créons cette sensation de jalousie entre eux.

 

Lorsque nous sommes enfant, nous nous chamaillons, nous nous en voulons et parfois nous nous battons.

 

Mais nous finissons par jouer ensemble, nous aimer et nous demander mutuellement pardon.

 

Nous parents, nous disons souvent cette phrase :

« c’est ton frère ou ta sœur, fais lui un bisou et excuse toi! ».

 

C’est une bonne intention, mais au final nous n’avons pas réglé le problème.

Nous l’avons juste étouffé avec un bisou et une demande d’excuse dont l’enfant n’avait encore aucune conscience du haut de son âge.

 

J’ai décidé d’aborder ce sujet pour donner aux parents l’occasion d’utiliser quelques clefs pour essayer de désamorcer ces bombes 💣

 

Il faut savoir que nous avons le droit de ne pas accepter certains comportements de nos enfants.
Et cela n’est pas un mal. Si tout cela se fait avec des mots positifs.

 

Voici 3 clefs, que j’utilise moi-même avec mes 3 enfants d’âges totalement différents (garçon 12 ans, fille 10 ans, et garçon 5 ans).
Ces clefs fonctionnent lorsque je pars d’un point positif et que fais le travail sur moi-même de ne pas réagir avant de réfléchir.

 

Le point positif est que je les aiment tous mais que leur conflit n’est pas le mien c’est le leur…

Je suis là uniquement pour apporter de la positivité et sûrement pas pour prendre partie…

 

Voici à présent 3 clefs :

 

🗝 Exprimer ses sentiments.
Apprendre à l’enfant à exprimer ce qu’il ressent, plutôt que de reprocher à son frère ou sa sœur l’action qu’il vient de subir.
Exemple :
Je suis en colère lorsque tu touches à mes affaires.
Ça me terrifie lorsque tu me fais peur en sortant de nul part comme ça.
Je n’apprécie pas qu’on touche à mes affaire sans autorisation.

 

🗝 Mettre un mot sur sa colère :
Expliquer à l’enfant qu’il doit mettre un mot sur ce qui se passe au lieu d’avoir le réflexe de taper.
Exemple :
J’aimerai te tirer les oreilles par rapport à ce que tu viens de dire.
Je vais taper sur le coussin pour te montrer à quel point tu m’énerves.

 

🗝 Donner leur l’occasion d’extérioriser :
Montrer à l’enfant qu’il a le droit être en colère, triste, frustré, … mais qu’il peut l’exprimer autrement qu’avec des coups.
Exemple :
Lorsque tu te sens en colère contre ton frère ou ta sœur tu peux prendre une feuille et des crayons et dessiner cette colère.
Lorsque tu sens cette tristesse ou cette frustration te prendre à la gorge, prend un coussin et crie dedans pour vider ton émotion.


Maintenant, connais-tu le principe de la casserole de lait qui déborde ???

 

Tu mets une casserole de lait sur le feu.
Le lait est froid, peu à peu il commence à monter, jusqu’à ce qu’il déborde et ensuite il continu à bouillir mais cesse de couler hors de la casserole.

Tu es d’accord jusque là ?

 

A présent tu le mets sur le feu, tu le laisses monter peu à peu et tu le surveilles de près.

Quand le lait monte, tu baisses le feu et il redescend.

Ensuite, tu augmentes le feu, il remonte et au moment où il va couler tu mets vite le couvercle et tu l’étouffes de sorte à ce qu’il ne déborde pas !!!!! 

 

Les conflits entre frère et sœur c’est un peu pareil, les parents demandent à leurs enfants de se pardonner et s’excuser mutuellement mais cela ne résout pas le problème.

C’est ce qu’on appelle le syndrome de la casserole de lait chaud !!!!!
Si ce lait ne déborde pas il ne cessera pas de bouillir et de monter à chaque fois.

Alors que si nous le laissons monter jusqu’au bord, il finira par redescendre au bout du compte.

Avec les enfants, si nous ne les laissons pas exprimer leur sentiments, leurs colères intérieurs, comment voulons nous qu’ils arrivent un jour à résoudre leurs problèmes d’eux même ?

 

Tu vas me dire si je ne fais pas l’avocat, et si je laisse la casserole déborder, qu’est ce que je dois faire pour mettre fin à la guerre ?

 

Don’t panique  !!! Lol 😂 

 

Je vais te donner quelque astuces, mais attention ce n’est pas grâce à ça que tout va changer !!!
Les conflits entre fratries ne sont pas évidents à gérer, je l’avoue.

Il faut avoir des nefs d’acier lol 😂 

 

Ces astuces peuvent fonctionner au bout de quelques jours, peut-être quelques semaines ou peut-être même immédiatement !

Tout dépend du type de parent que tu es.

 

Pour ma part il m’a fallu suivre une formation complète au sujet des fratries, pour comprendre la raison de leur conflits et comment les calmer.
J’ai appris à sortir de mon rôle d’avocate à plein temps, non rémunéré lol 😂 

 

Je t’offre à présent deux méthodes en cliquant ici, qui t’aideront à faire baisser ces tensions !

 

A toi de jouer 

 

Je te retrouve dans le prochain article ou j’aborderai l’origine de cette rivalité …

 

En attendant si tu rencontre des problèmes au sujet des fratries qui persiste depuis longtemps et tu ne sais pas quoi faire, je t’invites à cliquer ici, pour réserver une heure de bilan découverte GRATUITE. On échangera ensemble et tu verras ou tu en ai aujourd’hui et ce dont tu as réellement besoin.

 

À bientôt 

 

Meriem 

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